Â
Hidralia EnergĂa au GuatemalaL'entreprise accusĂ©e est la sociĂ©tĂ© transnationale espagnole Hidralia S.A., qui est spĂ©cialisĂ©e dans la gestion du cycle de l'eau - soit dans l'Ă©nergie hydroĂ©lectrique, les barrages, infrastructures, ingĂ©nierie civile, approvisionnement en eau et assainissement.
Témoignage :
La Puya
Temoignage
Micaela et Alfredo
Interrogation
El oro o la vida
Life for gold
Marlin - Impacto
por la agua
Monitor Guatemalas mining sector
Résumé :
  Les accusations contre cette entreprise se basent sur les activitĂ©s de Hidro Santa Cruz, qui est dĂ©tenue par Ecoener-Hidralia EnergĂa, un subsidiaire d'Hidralia qui travaille sur le dĂ©veloppement de projet, l'ingĂ©nierie et le conseil.
  Les actions mises en cause ont été réalisées entre Juin 2007 et Janvier 2013, à Santa Cruz Barrillas, Huehuetenango, au Guatemala.
  Ces actes incluent en particulier la complicité de l'entreprise avec les gouvernements espagnol et guatémaltèque lors de marginalisation, et la criminalisation et persécution du peuple Q'anjob'al qui s'opposait au projet hydroélectrique de manière légitime.
  Toutes les parties prenantes sont aussi complices de représailles violentes face à l'opposition, qui ont pris forme, entre autres, d'intimidation, de meurtres, de détentions illégales et arbitraires, de détérioration et dépossession des terres, tout cela en violation des droits de l'homme et des peuples applicables établis dans le droit international et national, et en particulier dans la Déclaration Universelle des Droits de l'homme de l'ONU, dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dans le cadre des Normes Internationales de l'Organisation Internationale du Travail (OIT), dans la Convention de l'OIT 169 relative aux Peuples Indigènes, dans la Convention Américaine des Droits de l'homme et dans la Constitution de la République du Guatemala.
Session du Tribunal permanent des peuples sur les Violations des Droits Humains commises par le Transnationales,
Genève 23 juin 2014
  Lors de l'audience du Tribunal Permanent des Peuples (TPP) à Genève le 23 Juin, l'on a présenté des cas violations des droits de l'homme par les sociétés transnationales. Cette audience d'une journée a été préparée par la Campagne Mondiale pour Démanteler le Pouvoir des Multinationales et mettre fin a leur impunité, en coordination avec des mouvements et organisations suisses, et les communautés affectées dans les différentes régions du monde. Le TPP est un Cour d'opinion, qui s'inscrit dans la tradition des Tribunaux Russell sur la guerre du Vietnam et les dictatures en Amérique latine, établis en 1979 dans le cadre de la Déclaration Universelle des Droits des Peuples d'Alger.
  Le TPP a déjà réalisé prés de 40 séances sur les violations systématiques des droits de l'homme et les droits des peuples, y compris une session sur la Banque mondiale, les transnationales européennes en Amérique latine et Bhopal. Il s'agit d'une rares institutions internationales dans lesquelles les communautés affectées peuvent soumettre directement leurs cas de violations des droits humains commises par les sociétés. Voir http://www.internazionaleleliobasso.it
  Certains des cas entendus sont : Chevron dans l'Amazonie équatorienne; Shell au Nigeria, Glencore dans plusieurs pays (tels que les Philippines, la Zambie, la République démocratique du Congo, le Pérou et la Colombie); Pacific Rim à El Salvador ; Lonmin en Afrique du Sud ; Coca-Cola en Colombie ; Mekorot en Palestine ; et Hidralia au Guatemala.
  Le jury a été présidé par Juan Hernandez Zubizarreta (Pays Basque) et composé de Beverley Keene (Argentine) Francesco Martone (Italie), Renata Reis (Brésil), Roberto Schiattarella (Italie).