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Shell au NigeriaL'entreprise accusée est la société néerlandaise Royal Dutch Shell, pour les actes commis par ses subsidiaires au Nigeria, à savoir Shell Petroleum Development Company of Nigeria Limited (Shell Nigeria).
Témoignage :
Ken Saro-Wiwa
Temoignage
Interrogation
Nigeria - The naked option (trailer)
Pecheurs
contre Shell
Nigeria - Shell
Hello world
Résumé :
  Shell Nigeria viole les lois nigériennes interdisant le torchage de gaz depuis 1984 et ses fuites ont transformé la région fertile du delta du Niger en la pire catastrophe pétrolière mondiale.
  De nombreuses études, comme le Rapport d'Évaluation du Programme Environnemental des Nations Unies de 2011, dénoncent les effets dévastateurs du torchage de gaz sur les personnes et l'environnement, et souligne particulièrement le million de personnes affecté par la pollution d'hydrocarbone dans les eaux de surfaces en Ogoniland, où du benzène (produit chimique cancérigène) a été détecté dans de l'eau potable à un taux 900 fois supérieur aux normes de l'Organisation Mondiale de la Santé.
  La pêche dans la région est totalement détruite, ce qui touche au moins cinq millions de pêcheurs qui manquent de ressources pour intenter des poursuites. La végétation et les cultures sont détruites par des pluies acides, qui provoquent aussi des fausses-couches, des déformations congénitales, des maladies respiratoires et des cancers.
  Les conséquences de l'activité de Shell Nigeria, dont la substance est indiscutée, sont en violations avec l'Article 24 de la Charte Africaine relative aux droits de l'homme et des peuples qui reconnaît le droit de toutes les peuples à un environnement satisfaisant et favorable à leur développement et de la Constitution de 1999 du gouvernement fédéral du Nigeria, qui reconnaît un nombre de droits fondamentaux tels que le droit à la vie et à la dignité.
Session du Tribunal permanent des peuples sur les Violations des Droits Humains commises par le Transnationales,
Genève 23 juin 2014
  Lors de l'audience du Tribunal Permanent des Peuples (TPP) à Genève le 23 Juin, l'on a présenté des cas violations des droits de l'homme par les sociétés transnationales. Cette audience d'une journée a été préparée par la Campagne Mondiale pour Démanteler le Pouvoir des Multinationales et mettre fin a leur impunité, en coordination avec des mouvements et organisations suisses, et les communautés affectées dans les différentes régions du monde. Le TPP est un Cour d'opinion, qui s'inscrit dans la tradition des Tribunaux Russell sur la guerre du Vietnam et les dictatures en Amérique latine, établis en 1979 dans le cadre de la Déclaration Universelle des Droits des Peuples d'Alger.
  Le TPP a déjà réalisé prés de 40 séances sur les violations systématiques des droits de l'homme et les droits des peuples, y compris une session sur la Banque mondiale, les transnationales européennes en Amérique latine et Bhopal. Il s'agit d'une rares institutions internationales dans lesquelles les communautés affectées peuvent soumettre directement leurs cas de violations des droits humains commises par les sociétés. Voir http://www.internazionaleleliobasso.it
  Certains des cas entendus sont : Chevron dans l'Amazonie équatorienne; Shell au Nigeria, Glencore dans plusieurs pays (tels que les Philippines, la Zambie, la République démocratique du Congo, le Pérou et la Colombie); Pacific Rim à El Salvador ; Lonmin en Afrique du Sud ; Coca-Cola en Colombie ; Mekorot en Palestine ; et Hidralia au Guatemala.
  Le jury a été présidé par Juan Hernandez Zubizarreta (Pays Basque) et composé de Beverley Keene (Argentine) Francesco Martone (Italie), Renata Reis (Brésil), Roberto Schiattarella (Italie).